Peuples autochtones | l'Encyclopédie Canadienne

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    Les mots inuits pour la neige et la glace

    On entend souvent dire que les Inuits ont des dizaines de mots pour désigner la neige et la glace. L'anthropologue ontarien John Steckley (dans White Lies about the Inuit, 2008) a fait remarquer que selon la croyance populaire, en inuktitut, la langue des Inuits de l'Arctique oriental canadien, le nombre de mots pour « neige » contient généralement le chiffre deux, et que le total le plus souvent cité est de 52 termes différents.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/564ff157-335a-409a-81af-13f050b3079a.jpg Les mots inuits pour la neige et la glace
  • Collection

    Peuples autochtones

    Les peuples autochtones sont les premiers habitants des terres qui forment aujourd’hui le Canada. L’histoire des Inuits et des Premières Nations remonte à bien avant l’arrivée des Européens au Canada, alors que la culture distincte des Métis naît des mariages entre les pionniers européens et les membres des Premières Nations. Au début, les peuples autochtones ont été au cœur du développement du Canada. Toutefois, ils ont été victimes d’un déclin démographique majeur en raison de...

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/174cee51-4aca-4a67-ac60-f72697d35862.jpg Peuples autochtones
  • Article

    Les peuples autochtones et les guerres mondiales

    Des milliers d’Autochtones ont servi dans les Forces armées canadiennes pendant la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale, la plupart du temps en tant que volontaires. Sur le front intérieur, la plupart des communautés autochtones ont participé à l’effort national de guerre selon différentes modalités. Les guerres mondiales ont représenté pour les peuples autochtones du Canada des événements historiques d’une portée considérable. (Voir Les peuples autochtones et la Première Guerre mondiale et Les peuples autochtones et la Deuxième Guerre mondiale.) Ces conflits ont offert à des populations marginalisées des occasions de redonner vie à des cultures guerrières traditionnelles, de réaffirmer le caractère sacré des traités conclus avec le Canada, de prouver leur valeur à une population canadienne qui les considérait avec indifférence, de briser les barrières sociales et de trouver de bons emplois.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/807e5d85-0d60-4180-8400-b1badabf3486.jpg Les peuples autochtones et les guerres mondiales
  • Article

    Les Pow-wow au Canada

    Le mot « pow-wow » tire ses origines des Algonquins, qui utilisaient les mots narragansett pau wau pour décrire un guérisseur ou un rassemblement de chefs spirituels dans une cérémonie de guérison. D’autres avancent que « pow-wow » est issu du mot pawnee pa wa, signifiant « manger », ce qui pourrait faire référence à un grand rassemblement de personnes qui célèbrent ou commémorent un événement. Aujourd’hui, les pow-wow sont des événements regroupant diverses communautés autochtones, souvent ouverts au grand public, visant à célébrer les divers aspects personnels et culturels de la spiritualité, la communauté et l’identité autochtones. Malgré quelques différences dans les styles de musique et de danse entre les nations autochtones, tous les pow-wow servent à honorer l’héritage des Premières Nations et à célébrer leur culture en constante évolution.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/e2dfc5a1-46ca-4732-b1b4-459c1b227e67.jpg Les Pow-wow au Canada
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    K’asho Got’ine (Lièvres)

    Les K'asho Got'ine sont un peuple déné qui occupe traditionnellement le territoire qui longe la basse vallée du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest. Le Fort Good Hope et Déline (le Fort Franklin) sont maintenant les principaux centres de population des K'asho Got'ine. 

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/7d34c6c1-db64-4b7f-81cd-4ec1f0e07b84.jpg K’asho Got’ine (Lièvres)
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    Livres pour enfants sur les pensionnats indiens au Canada

    Des écoles, dirigées par l’Église, pour les enfants autochtones sont créées au Canada dans les années 1600. En 1883, le gouvernement canadien participe financièrement et contribue à l’ouverture d’écoles religieuses supplémentaires, avec comme objectif d’assimiler les enfants autochtones au sein de la société blanche chrétienne dominante. Lorsque le dernier pensionnat indien ferme en 1996, plus de 150 000 enfants des Premières Nations, métis et inuits ont été, au fil du temps, contraints de fréquenter ces écoles, contre leur gré et contre la volonté de leurs parents. Là, ils ont été nombreux à avoir subi des violences physiques, émotionnelles et sexuelles, entraînant le décès de milliers d’entre eux. Les effets sociaux et psychologiques multigénérationnels des pensionnats indiens se sont avérés et continuent de s’avérer dévastateurs. Le gouvernement fédéral et les églises ont présenté des excuses pour ce qui est maintenant largement considéré comme une forme de génocide. (Voir aussi Génocide et peuples autochtones au Canada.) Faire connaître ce qui s’est passé dans ces écoles constitue un élément essentiel du processus de réconciliation et de guérison. Dans le cadre de cet effort essentiel, de nombreux livres pour enfants ont été écrits sur ce sujet. Cette liste comprend des titres pour les enfants de tous les âges, des tout‑petits aux préadolescents. Ensemble, ces ouvrages explorent une variété de thèmes liés aux pensionnats indiens, notamment le traumatisme intergénérationnel, la revitalisation des langues autochtones, la commémoration et le pouvoir de la résistance.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/86457bd9-5e52-4288-a765-42d9611c9554.jpg Livres pour enfants sur les pensionnats indiens au Canada
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    Louis Levi Oakes

    Louis Levi Oakes (aussi appelé Tahagietagwa), soldat mohawk, héros de guerre, sidérurgiste, superviseur de travaux publics (né le 23 janvier 1925 à Saint-Régis, au Québec; mort le 28 mai 2019 à Snye, au Québec). Durant la Deuxième Guerre mondiale, Oakes a été transmetteur en code pour l’armée des États-Unis. Les transmetteurs en code utilisaient leurs langues autochtones pour rendre les messages radio incompréhensibles à l’ennemi. À sa mort, à l’âge de 94 ans, Louis Levi Oakes était le dernier transmetteur en code mohawk encore vivant. (Voir aussi Transmetteurs en code cri et Les peuples autochtones et les guerres mondiales.)

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/louislevioakes1.jpg Louis Levi Oakes
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    Louis Riel

    Louis Riel, chef métis, fondateur du Manitoba et personnage central des rébellions de la rivière Rouge et du Nord-Ouest (né le 22 octobre 1844 à Saint-Boniface, colonie de la rivière Rouge; décédé le 16 novembre 1885 à Régina, en Saskatchewan). Louis Riel a dirigé deux gouvernements métis populaires, a joué un rôle central dans l’entrée du Manitoba dans la Confédération et a été exécuté pour haute trahison pour sa participation à la résistance de 1885 contre l’empiétement canadien sur les terres métisses. Bien que Louis Riel ait d’abord été décrit comme un rebelle par les historiens canadiens, nombreux sont ceux qui aujourd’hui se rangent de son côté et le perçoivent comme un chef métis qui s’est battu pour protéger son peuple du gouvernement canadien.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/cbb299c8-c0b7-460c-add9-2e245342dc9b.jpg Louis Riel
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    Wolastoqiyik (Malécites)

    Les Wolastoqiyik (parfois écrit Welastekwewiyik ou Welustuk, un terme signifiant « peuple de la belle rivière » qui se prononce woul-las-tou-wi-ig), sont un people autochtone habitant depuis longtemps aux abords du fleuve Saint‑Laurent, au Québec, ainsi que du fleuve Saint-Jean, au Nouveau‑Brunswick et dans le Maine. Historiquement, les colons européens les désignent par le mot micmac malécite, dont la traduction approximative en français est « personnes à la langue brisée ». Le terme suggère que les Micmacs voyaient la langue wolastoq comme une version « brisée » de la leur. De nos jours, on compte des communautés wolastoqiyik au Québec, dans les Maritimes et dans le Maine. Selon le recensement de 2016, quelque 7 635 personnes au Canada se définissent comme étant d’ascendance wolastoqiyik.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/e1ee186b-01fe-471d-9adc-32223da5830f.jpg Wolastoqiyik (Malécites)
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    Marie-Anne Day Walker-Pelletier

    Marie‑Anne Day Walker‑Pelletier, C.M., chef (née le 15 avril 1954, à Regina, en Saskatchewan). Marie‑Anne Day Walker‑Pelletier est chef élue restée le plus longtemps en poste de l’histoire du Canada. Elle a été chef de la Première Nation Okanese, située près de Fort Qu’Appelle, en Saskatchewan, de 1981 à 2020. Au cours de sa longue carrière, elle a atteint de nombreux objectifs, notamment l’établissement de la structure, des instruments et des politiques de gouvernance pour la Première Nation Okanese. Elle a également participé à plusieurs projets liés au bien‑être, à la réforme sociale et à l’éducation, se concentrant principalement sur le soutien aux femmes et aux enfants vulnérables. Elle a été une ardente défenseure de la préservation de la langue, des traditions et des droits issus de traités de la Première Nation Okanese.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/MarieAnneDayWalkerPelletier/CanadaPostDayWalkerPelletier.png Marie-Anne Day Walker-Pelletier
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    Markoosie Patsauq

    Markoosie Patsauq, écrivain, pilote, leader communautaire inuit (né le 24 mai 1941 près d’Inukjuak [à l’époque Port Harrison], au Québec; mort le 8 mars 2020 à Inukjuak). La vie de Markoosie Patsauq a été marquée de façon dramatique par plusieurs des événements les plus significatifs qui ont affecté la population inuite du Canada au cours du 20e siècle. Après avoir survécu à des bouleversements et des traumatismes individuels et collectifs, il a été le premier Inuit et le premier Autochtone canadien à publier un roman. Uumajursiutik unaatuinnamut, ou Chasseur au harpon, a été publié en feuilleton en 1969-1970 en inuktitut puis en anglais à la fin des années 1970 et en français en 1971. La carrière d’écrivain de Markoosie Patsauq s’est étendue sur plusieurs décennies et comprend des œuvres de fiction et des essais sur des sujets allant de sa carrière de pilote à son expérience du colonialisme et de l’injustice. (Voir aussi Auteurs autochtones d’influence au Canada.)

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/MarkoosiePatsauq/MarkoosiePatsauq.JPG Markoosie Patsauq
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    L’affaire Marshall

    L’affaire Marshall a donné lieu à une décision judiciaire historique en matière de droits autochtones issus de traités au Canada. Son principal protagoniste est un Mi’kmaq de Membertou, en Nouvelle‑Écosse, nommé Donald Marshall fils. En août 1993, il pêche et vend, pendant des périodes de fermeture de la pêche, 210 kg d’anguilles, en utilisant un filet illégal et sans disposer du permis requis. Il est alors arrêté, après avoir été accusé en vertu de la Loi sur les pêches fédérale et du Règlement de pêche des provinces maritimes. Dans l’affaire R.c.Marshall, un tribunal provincial, puis la Cour d’appel, le reconnaissent coupable, respectivement en 1996 et en 1997, des trois chefs d’accusation portés contre lui. En septembre 1999, la Cour suprême du Canada annule ses condamnations. Elle fonde sa décision sur la reconnaissance des droits de chasse et de pêche promis dans les traités de paix et d’amitié. Ces traités avaient été signés entre les Britanniques, d’une part, et les Mi’kmaq, les Wolastoqiyik et les Peskotomuhkati, d’autre part, en 1760‑1761.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/0696b0d3-e259-4e89-8895-f6296d7ab589.JPG L’affaire Marshall
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    Mary Two-Axe Earley

    Mary Two-Axe Earley, aînée kanien’kehá:ka (mohawk), défenseure des droits des femmes et des enfants, militante des droits de la personne (née le 4 octobre 1911 sur la réserve Kahnawà:ke, au Québec; décédée le 21 août 1996 au même endroit). Mary Two-Axe Earley était une pionnière et une architecte du mouvement des femmes au Canada. Son activisme politique a contribué à la formation d’une coalition d’alliés ayant remis en question les lois canadiennes discriminantes à l’égard des femmes autochtones. La plus grande partie de son militantisme politique s’étale sur les trois dernières décennies de sa vie, et elle est particulièrement active dans les années 1960, 1970 et 1980.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/Twitter_Cards/Mary two-axe 1.png Mary Two-Axe Earley
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    Affaire McIvor

    Le jugement McIvor c. Canada est rendu en réponse à la discrimination entre les sexes de l’article 6 de la Loi sur les Indiens de 1985 qui régit le statut d’Indien. Sharon McIvor, une femme qui a retrouvé son statut après l’adoption du projet de loi C-31 en1 985, ne pouvait pas transmettre son statut à sa descendance comme un homme le pourrait. Dans sa bataille contre le gouvernement fédéral, la Cour suprême de la Colombie-Britannique détermine en 2007 que l’article 6 contrevient aux droits à l’égalité de Sharon McIvor selon la Charte canadienne des droits et libertés. En réponse à ce jugement, le gouvernement fédéral dépose un nouveau projet de loi (C-3) en 2010 pour contrer la discrimination fondée sur le sexe de la Loi sur les Indiens.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/McIvorCase/McIvor.jpg Affaire McIvor
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    Médecine traditionnelle des Premières Nations au Canada

    Depuis des temps immémoriaux, les peuples autochtones au Canada utilisent des plantes et autres produits naturels comme remèdes. Les plantes médicinales sont davantage utilisées que les remèdes de source animale. En tout, les peuples autochtones ont identifié plus de 400 espèces de plantes (ainsi que des lichens, des champignons et des algues) propres à une utilisation médicinale. Les traditions médicinales (plantes utilisées, maladies soignées, méthodes de cueillette, d’utilisation et de préparation) sont similaires chez tous les peuples autochtones du pays. Dans beaucoup de communautés autochtones, on retrouve des spécialistes reconnus qui ont reçu une formation en médecine traditionnelle. Leur pratique reflète l’aspect spirituel autant que physique de la guérison. Dans beaucoup de cas, les propriétés thérapeutiques des remèdes autochtones tiennent à des composés spécifiques et à leur effet sur le corps, mais dans d’autres cas, leur application demeure inexpliquée par la médecine moderne. Au sein des communautés autochtones, les méthodes de cueillette et de préparation des remèdes sont considérées comme des propriétés intellectuelles personnelles ou familiales.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/IndigenousMedicine/3583204597_ecec140ac7_m.jpg Médecine traditionnelle des Premières Nations au Canada