Traite de fourrures | l'Encyclopédie Canadienne

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  • Article

    Les femmes et la traite des fourrures

    En 1639, un Algonquin déclarait au jésuite missionnaire Paul Le Jeune : « Vivre parmi nous sans femme, c’est vivre sans aide et sans foyer et être condamné à une errance permanente. » S’il est vrai que l’importance d’avoir un foyer et une femme ne voulait peut‑être plus dire grand‑chose pour ce prêtre jésuite, itinérant et célibataire, pour de nombreuses Premières Nations, cette citation évoque les avantages sociaux, économiques et politiques du mariage, en particulier dans le contexte de la traite des fourrures. Les femmes autochtones fabriquent et raccommodent les vêtements, conservent les viandes, récoltent le sucre d’érable et des légumes racines comme les navets, piègent le petit gibier, attrapent les poissons avec des filets et cultivent le riz sauvage, toute une palette d’activités absolument essentielles pour la survie et la subsistance dans les forêts boréales, les terres boisées des prairies et les plaines nordiques où vivent les sociétés de la traite des fourrures. Les mariages entre les clans (voir Clan) permettent aux femmes des Premières Nations, dans le contexte d’un vaste monde autochtone interconnecté, de forger des lignées de parenté étendues, d’établir des obligations sociales et des liens réciproques et de négocier l’accès à des ressources communes et leur utilisation. Les mariages entre différents villages, différents clans et différentes Premières Nations façonnent la politique régionale, encouragent les alliances matrimoniales latérales et créent un réseau de parenté étendu géographiquement diversifié, sur l’ensemble du territoire des bassins versants des Grands Lacs et du Saint‑Laurent ainsi que de la baie d’Hudson et de la côte du Pacifique (voir L’océan Pacifique et le Canada).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/WomenFurTrade/TrappersWifeCropped.jpg Les femmes et la traite des fourrures
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    Louis Jolliet

    Louis Jolliet était explorateur, cartographe, hydrographe du roi, commerçant de fourrures, seigneur, organiste et enseignant (baptisé le 21 septembre 1645 à Québec, décédé entre le 4 mai et le 18 octobre 1700, vraisemblablement près de l’île d’Anticosti).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/2dc62fed-c7a6-4a34-a2ba-15665a1fe30b.jpg Louis Jolliet
  • Article

    Mangeur de lard

    Dans le vocabulaire de la traite des fourrures, mangeur de lard (ou porkeater en anglais) est un terme méprisant pour désigner un Voyageur embauché par la Compagnie du Nord-Ouest qui fait seulement le court périple entre Montréal et le Grand Portage (et non jusqu'au Nord-Ouest) et dont la nourriture de base est le porc, contrairement à l'Hivernant, ou homme du nord, qui se nourrit de poisson et de pemmican. Plus tard, ce terme désigne tout...

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Mangeur de lard
  • Article

    McGillivray, Duncan

    Duncan McGillivray, marchand de fourrures (Inverness-shire, Écosse, v. 1770 -- Montréal, 9 avril 1808), frère de William et de Simon MCGILLIVRAY.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 McGillivray, Duncan
  • Article

    McGillivray, Simon

    McGillivray, Simon Simon McGillivray, commerçant (Stratherrick, Écosse, 1783 -- Londres, 9 juin 1840), frère de William MCGILLIVRAY et de Duncan MCGILLIVRAY. À cause d'une incapacité physique, il ne peut s'adonner à la TRAITE DES FOURRURES aussi activement que ses frères. Il se tourne plutôt vers l'aspect financier de ce commerce et travaille à Londres et à Montréal pour des filiales de la COMPAGNIE DU NORD-OUEST. En 1821, il contribue à la fusion de la Compagnie...

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/df228efc-8f26-4211-890c-b1945e7aca7c.jpg McGillivray, Simon
  • Article

    McGillivray, William

    Pendant la guerre de 1812, il commande une troupe de voyageurs et assiste le général BROCK lors de la prise de Détroit.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/c979e2b2-567d-4bcf-a27b-273edd7519fd.jpg McGillivray, William
  • Article

    McIntosh, William

    William McIntosh, marchand de fourrures (Grand Rapids, États-Unis, 1784 -- 16 févr. 1842). Après avoir travaillé au Petit lac des Esclaves (1803), dans la région de la rivière de la Paix (1805) et à Fort Vermilion (1815), il travaille comme hivernant pour la COMPAGNIE DU NORD-OUEST (CNO) en 1816.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 McIntosh, William
  • Article

    McTavish, Simon

    McTavish, Simon Simon McTavish, commerçant de fourrures (Stratherrick, Écosse, v. 1750 -- Montréal, 6 juill. 1804). Il immigre en Amérique du Nord à l'âge de 13 ans, probablement comme apprenti chez un marchand. Il se lance dans la traite des fourrures depuis Albany (New York), puis déménage à Montréal vers le milieu des années 1770. On ignore s'il a voyagé à l'ouest du lac Supérieur, mais il finance des expéditions de traite vers la rivière...

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/40bc582e-1852-43d6-bc74-d3a308f5d41b.jpg McTavish, Simon
  • Article

    Michel Cadotte

    Michel Cadotte, pionnier et négociant de fourrures, interprète, médiateur (né le 22 juillet 1764 à Sault Sainte-Marie, Michigan; décédé le 8 juillet 1837 à La Pointe, Wisconsin). Michel Cadotte a établi sur la rive sud du lac Supérieur un vaste et prospère réseau de traite de fourrures, couvrant le nord de l’actuel État du Wisconsin et s’étendant jusqu’au nord du Minnesota. D’origine canadienne-française et ojibwée, il a noué une relation privilégiée avec les peuples autochtones grâce à son mariage avec Ikwesewe, la fille d’un chef ojibwé, et à sa compréhension bienveillante des mœurs autochtones. Ces facteurs lui ont permis d’obtenir un monopole de la traite des fourrures avec les peuples autochtones de la région.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/MichelCadotte/MadelineIslandPic.jpg Michel Cadotte
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    Ounanguissé

    Ounanguissé (« lumière chatoyante du soleil », aussi orthographié Onangizes, Onanguisset ou Onanguicé) était wkama (chef) des Potéouatamis vers 1660-1701. Il est une importante figure des alliances entre les Français et les peuples autochtones de la région des Grands Lacs durant la fin du 17e et le début du 18e siècle. Il est surtout connu pour le discours qu’il a tenu au sujet de cette alliance, au cours d’une réunion avec le gouverneur général de Nouvelle-France, Louis de Buade de Frontenac, en 1697. Il a aussi apporté une importante contribution à la négociation de la Grande Paix de Montréal en 1701.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Ounanguissé
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    Peter Bostonais Pangman

    Peter (ou Pierre) Bostonais Pangman, chef métis, chasseur de bison (né le 20 octobre 1791 dans la région de la vallée de la rivière Saskatchewan Nord, aujourd’hui en Alberta; décédé le 4 mars 1850 à St. François Xavier, aujourd’hui au Manitoba). Peter Bostonais Pangman est un habile chasseur qui aide à approvisionner en viande de bison la colonie de la rivière Rouge. Il joue un rôle actif dans les guerres du pemmican et les événements entourant la bataille de la Grenouillère. Dans le cadre de la traite des fourrures à Pembina, Peter Bostonais Pangman est un personnage central qui rallie et inspire les Métis de la vallée de la rivière Rouge à se percevoir et à s’exprimer avec une identité distincte des peuples autochtones voisins. Le nom Bostonais s’écrit aussi Bastonnais et Bostonnais.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Peter Bostonais Pangman
  • Article

    Perspectives autochtones sur la traite des fourrures

    Les peuples autochtones au Canada ont joué un rôle essentiel dans la traite des fourrures du début du 17e siècle au milieu du 19e siècle. Ils fournissaient des fourrures d’animaux, dont les très recherchées peaux de castor, aux commerçants européens qui, à leur tour, leur offraient des articles manufacturés tels que des récipients de cuisson, des perles, des textiles et des armes. Bien que certains historiens aient par le passé présenté la traite des fourrures comme un échange commercial essentiellement inégal, elle était menée selon les coutumes et principes des Premières Nations, et a permis de créer des liens très proches avec des étrangers et parfois même de transformer des ennemis en alliés. Lorsque les commerçants européens arrivent en Amérique du Nord, ils entrent dans un territoire autochtone, où les conditions sont fixées par les Autochtones, et ne réalisent leurs déplacements et leur commerce qu’avec la coopération et la bonne volonté des Premières Nations. Les peuples autochtones enseignent aux nouveaux arrivants européens les comportements à adopter dans la traite de la fourrure, en soulignant l’importance des cadeaux, de la réciprocité et des obligations familiales. Du point de vue autochtone, la traite des fourrures est donc autant une affaire de famille, de coopération et de réciprocité qu’une activité commerciale et d’échange.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/IPFurTrade.jpg Perspectives autochtones sur la traite des fourrures
  • Article

    Peter Fidler

    Peter Fidler, commerçant de fourrures, cartographe et explorateur (Bolsover, Angl., 16 août 1769 -- Fort Dauphin, Man., 17 déc. 1822).

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Peter Fidler
  • Article

    Philip Turnor

    Philip Turnor, arpenteur, commerçant de fourrures (Angl., v. 1751 -- Londres, 1799 ou 1800). C'est le premier employé de la Compagnie de la Baie d'Hudson (CBH) dont la tâche consiste précisément à arpenter et à dresser des cartes de son vaste empire.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Philip Turnor
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    Pierre Dugua de Mons

    Pierre Dugua de Mons (ou Du Gua de Monts), colonisateur, explorateur, traitant (né vers 1558 à Royan, France; mort le 22 février 1628 près de Fléac-sur-Seugne, France). Pierre Dugua de Mons a dirigé la fondation de Port Royal (aujourd’hui Annapolis Royal), en Acadie, et de Québec, au Québec, les deux premiers établissements français durables en Amérique du Nord. Dans une époque marquée par de vives tensions religieuses en Europe, peu de personnes engagées dans l’exploration et la colonisation française de l’Amérique du Nord sont aussi représentatives du contexte social, politique et religieux du début du 17e siècle. Samuel de Champlain et Mathieu Da Costa, des personnages beaucoup plus connus de cette période, étaient des employés de Dugua de Mons et travaillaient sous sa supervision. La renommée de Dugua de Mons a été éclipsée par celle de Samuel de Champlain notamment parce que celui-ci a beaucoup écrit au sujet de son œuvre, ce que de Mons n’a pas fait. En outre, dans certains de ses écrits, Samuel de Champlain s’est attribué lui-même le rôle de Dugua de Mons.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/PierreDuguaDeMons/PierreDuguaDeMons.jpg Pierre Dugua de Mons