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Recherche canadienne sur les nanoparticules lipidiques : la clé des vaccins à ARN messager contre la COVID-19
Les vaccins contre la COVID-19 ont été les premiers à être développés, mis à l’essai, produits et distribués alors même que sévissait une pandémie (voir Pandémie de COVID-19 au Canada). Étant donné que le processus habituel de développement, de mise à l’essai et d’approbation réglementaire d’un vaccin peut prendre de 10 à 15 ans, plusieurs stratégies distinctes, associées à des travaux de recherche antérieurs dans des domaines clés, ont permis d’accélérer l’approbation des vaccins contre la COVID-19, en particulier des vaccins à base d’acide ribonucléique messager (ARNm). Parmi les travaux antérieurs d’importance, citons les recherches entreprises par l’équipe de Pieter Cullis, Michael Hope et Thomas Madden à l’Université de la Colombie-Britannique, qui ont débuté au début des années 1980. Les travaux de cette équipe, axés sur l’étude et le développement de nanoparticules lipidiques (NPL), ainsi que sur la mise au point de la technologie permettant de les produire, ont été déterminants pour la mise au point des vaccins à ARNm contre la COVID-19.